Thèse en cours

Sécurité de bout en bout pour les réseaux du futur

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Auteur / Autrice : Thomas Hoger
Direction : Philippe Owezarski
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Informatique et Télécommunications
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2023
Etablissement(s) : Université de Toulouse (2023-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LAAS - Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes
Equipe de recherche : SARA - Services et Architectures pour les Réseaux Avancés
établissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées (Toulouse ; 1961-....)

Résumé

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Le projet NF-HiSec traite des problématiques de cybersécurité dans les réseaux du futur. Ces réseaux jouent depuis longtemps un rôle clé dans le fonctionnement de toutes les infrastructures numériques. Les nouvelles technologies réseau sont également très présentes dans les services essentiels de notre vie quotidienne (énergie, transport, distribution d'eau, santé, …). L'usage pervasif des services numériques et des réseaux dans le contrôle de nos infrastructures accroit de manière significative la surface d'attaque et les opportunités d'attaque pour les attaquants. Nous observons par ailleurs régulièrement des compromissions de ces infrastructures, avec des impacts très importants. Le projet NF-HiSec a donc pour but de traiter les problématiques de cybersécurité spécifiques à ces nouveaux réseaux, et de proposer de nouveaux mécanismes pour protéger ces réseaux et détecter les attaques, que ce soit contre l'infrastructure elle-même ou contre les services hébergés ou les utilisateurs du réseau. Le projet est organisé autour de cinq sous-projets. Le sous-projet 1 s'intéresse au déploiement et à la mise en œuvre de politiques de sécurité spécifiques à ces réseaux, en prenant notamment en compte les problématiques liées à la virtualisation, à la sécurité des extrémités du réseau, et à des propriétés de sécurité de bout en bout. Le sous-projet 2 s'intéresse à la gestion opérationnelle de la sécurité dans ces réseaux, autour de la détection en cœur de réseau ou décentralisée, et prenant en compte l'Internet des Objets. Le sous-projet 3 s'intéresse à la protection des données personnelles en fournissant de nouveaux outils pour l'interception légale. Le sous-projet 4 traite de la modélisation des propriétés de sécurité dans les réseaux, pour assurer que ceux-ci fourniront le support nécessaire aux utilisateurs pour que ceux-ci puissent obtenir les services de sécurité dont ils ont besoin. Le sous-projet 5 traite du lien entre la couche matérielle et logicielle d'une part, et les propriétés de cybersécurité d'autre part, pour assurer une bonne intégration de ces supports fondamentaux du réseau dans la mise en œuvre des mécanismes de sécurité. Le consortium rassemble 6 acteurs majeurs de la cybersécurité : les équipes cybersécurité de quatre écoles de l'Institut Mines-Télécom, deux équipes du CEA List, quatre équipes du CNRS impliquées dans un laboratoire propre et des universités, et Eurecom. Le projet NF-HiSec se démarque du PEPR Cybersécurité car il spécialise ses activités autour des besoins des réseaux du futur. Concernant la cryptographie, nos activités se focalisent sur l'interception légale et le déploiement de protocoles cryptographiques, qui sont complémentaires du projet SecureCompute. Nos activités sur la détection sont complémentaires du projet SuperviZ et se spécialisent sur les problématiques de virtualisation. Finalement, nos activités sur la sécurité matérielle se focalisent sur l'usage des communications numériques, différent de ce qui est fait sur le projet Arsene. Le projet NF-HiSec synchronisera ses activités avec le projet TrustInSec du PEPR Cloud, pour permettre notamment le déroulement d'expérimentations sur de scénarios de bout en bout. Les contributions du projet auront pour finalité de répondre aux nouvelles exigences et règlementations européennes.